Pour éviter toute mésaventure lors du tournage et ne pas vous y reprendre maintes fois pour réenregistrer la scène, nous vous conseillons de communiquer un maximum avec votre/vos partenaires du moment.
N’hésitez pas avant d’appuyer sur le bouton "on" à convenir ensemble :
- des limites à ne pas dépasser, via un contrat de confiance ou des codes subtiles qui vous permettront de vous comprendre les uns les autres sans que cela ne perturbe la vidéo.
- à anticiper les pratiques que vous souhaitez mettre en avant et dans quel ordre. Partez-vous sur du bondage, du gol*den shower, du sp**erme en bouche lors de l’éj*aculation, chaque petit détail que vous aurez abordé sera une occasion en moins de se prendre la tête lors du tournage et de couper des scènes au montage.
Vous pouvez utiliser une checklist avec tous les éléments phares de la scène, par exemple : qui est présent d’entrée, avec quel discours et quels accessoires, à quel moment déclenchez-vous l’orgasme et par quelle pratique, etc…
- de la restriction au niveau de l’identité. Souhaitez-vous vous afficher en clair en toute transparence ou bien préférez-vous rester dans l’anonymat ? Vous pourrez alors évoquer les différentes possibilités comme le port d’un masque, le cadrage avec les visages hors champ, le floutage au montage, etc.
Il est des détails qui peuvent paraître idiots mais qui peuvent vous sauver une vidéo. Par exemple :
- si vous avez des animaux, pensez à les enfermer dans une pièce pour ne pas qu’ils puissent venir perturber la scène.
- assurez vous que votre matériel soit suffisamment chargé et que la batterie ne vous lâche pas en plein milieu du tournage au risque de devoir recommencer.
- planifiez la vidéo dans votre emploi du temps pour éviter une visite inattendue comme un livreur ou la famille qui vous empêche de tourner pleinement votre petite affaire.
- faites un test d’enregistrement pour être sûr que vous n’avez pas laissé le cache devant la caméra, que vous n’avez pas oublié d’appuyer sur un bouton.
- assurez vous que le matériel d’enregistrement soit bien stable afin qu’il ne se casse pas la figure lors d’un ébat un peu chaud.
Une fois que vous avez réalisé tous ces tests un peu bateau et ces pensées pleines de bon sens, vient le paramétrage de l’équipement.
Pensez aux trois points primordiaux :
- le son : il doit être parfaitement audible, sans grésillement ou bruit de fond, sans bruit sourd. Ce point est d’autant plus important si vous avez scénarisé votre vidéo BDSM et intégré des discours.
Le BDSM se base beaucoup sur la douleur, il faut ainsi que les internautes puissent entendre audiblement les cris, hurlements, pleurs.
- l’éclairage : l’internaute veut voir clairement ce qu’il se passe. Attention à ne pas rendre la scène trop sombre ou trop éclairée, plus elle est fidèle aux couleurs réelles, plus les gens sont plongés en immersion.
- la qualité : rien de plus frustrant que des mises au point qui ne se font pas, que des scènes qui sont floues… Alors même que cela devient intéressant et que vous êtes au bord de l’org*asme, mettez vous à la place de celui qui visionne, déjà plein d’enthousiasme à l’idée de cette scène de BDSM an*al qui se finit en apothéose, pour finalement se retrouver avec quelque chose d’abstrait…
Il est très plaisant pour les internautes d’avoir différents angles de vue. Nous ne sommes pas tous sensibles aux mêmes choses, certains ont envie de voir massivement des fes*ses, d’autres des s*eins, il faut donc multiplier les points de vue pour exciter et contenter un maximum de personnes.
Il peut y avoir plusieurs appareils qui tournent simultanément. Vous pouvez en laisser tourner seuls dans leur coin, tout en filmant avec votre propre smartphone en même temps.
Vous pouvez également, si vous êtes plusieurs dans la scène, chacun filmer à votre façon. Avec une même scène vous pouvez ainsi donner vie à plusieurs films !
L’après tournage, montage et partage de votre vidéo BDSM
Le travail pour créer votre vidéo ne s’arrête pas au tournage, c’est même ici que le plus dur commence et là que va se faire toute la différence.
Il va falloir penser à intégrer une intro/outro avec notamment un logo, l’adresse web de votre site web, vos noms de scènes, les réseaux sociaux ou plateformes sur lesquels on peut vous retrouver dans le but de travailler votre personal branding et accroître votre notoriété.
À l’aide d’un logiciel ou d’une plateforme en ligne, coupez toutes les parties qui n’apportent rien à votre histoire : les scènes loupées, les interventions inattendues, les jeux d’acteurs manqués, les plans qui finissent en catastrophe, etc.
Analysez également les plans afin de les ajuster au besoin via un logiciel de post-production avec lequel vous pouvez régler l’éclairage, la luminosité voire rajouter une ambiance après-coup comme via l’intégration de musique.
Une fois votre vidéo finalisée, il vous reste à la partager avec les internautes. Ne foncez pas tête baissée systématiquement vers les plus grosses plateformes.
Prenez le temps de regarder celles qui donnent une belle part aux vidéos BDSM pour maximiser vos chances d’obtenir de nombreux vus. Intéressez vous en premier lieu aux plateformes qui sont dédiées à l’univers BDSM et semblent avoir une grande communauté ainsi que celles qui proposent une rubrique dédiée.
Les dés sont entre vos mains, à vous de jouer ! Créez vos vidéos BDSM dès maintenant, n’oubliez pas que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, on ne devient pas Spielberg dès sa première tentative !
Et si vous partagiez vos ébats sur le web ? Si c’était vous la prochaine star du contenu pour adultes ? Pour filmer comme un professionnel, pour trouver des partenaires de qualité avec qui partager les scènes, rejoignez notre site libertin !
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