Les principes fondamentaux du BDSM

Principes fondamentaux BDSM

Non, le BDSM n’est pas forcément cette image pré-conçue d’une personne tout de cuir vêtue, tête cagoulée avec des instruments de tortu*re en tous genres qui veut vous faire souffrir à tout prix.

Il existe une multitude de sous-pratiques dans l’univers BDSM. Son acronyme permet d’en donner une définition complète :

Définition du BDSM (Bondage, Domination, Soumission, Masochisme) : ensemble de pratiques intimes utilisant la douleur, la contrainte, l’humiliation, la soumission à travers divers fantasmes.

L’art du BDSM est contracté par deux personnes au minimum jouant le rôle du dominant et du dominé pour simuler un rapport de force. Pour qu’il se passe bien, cet art est régi par des principes fondamentaux.

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Les 7 piliers de la dominance

BDSM : 7 pilliers de la dominance

Mikael Togneri, auteur anglophone a défini 7 piliers de la dominance, son analyse est plébiscitée par la communauté d’adeptes BDSM.

1- Un dominant est un souverain, mais jamais un tyran. Gouverner exige la compréhension, et la compréhension exige de l’humilité.

Ce principe met en évidence le fait que les rôles doivent être définis à l’avance et que le dominant ne doit pas en sortir. Il ne doit pas tirer profit ou tenter d’exiger ses désirs au dominé s’ils ne sont pas partagés. Autrement cela s’apparente à un vi*ol.

2- Un dominant est fier, mais jamais arrogant. La fierté exige la dignité et la dignité exige de l’humilité.

Cet aspect signifie que le dominant est en situation de force et qu’il peut ainsi en jouer mais sans être méprisant. Pour rappel, il ne s’agit ici que d’une mise en situation pour prendre du plaisir.

Les scénarios BDSM ne doivent pas être un défouloir pour extérioriser son quotidien sur une autre personne.

3- Un dominant emploie la force, mais jamais la violence. La force exige la connaissance et la connaissance exige de l’humilité.

Est-il besoin d’expliciter ici ? Il faut conserver à l’esprit que le BDSM est avant tout un art pour explorer de nouveaux fantasmes et de sensations, pas de faire à tout prix mal à son partenaire.

Là encore, des coups non souhaités et souhaitables sont considérés comme des agressions à autrui qui peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires conséquentes.

4- Un dominant analyse, mais jamais ne juge. L’analyse exige le discernement et le discernement exige de l’humilité.

Chaque personne a ses propres limites. Nous n’avons pas tous la même sensibilité à la douleur et les mêmes barrières psychologiques. Certains ont peur du moindre contact alors que d’autres sont conditionnés et entraînés pour faire face à la souffrance.

Le dominant est là pour donner des ordres, contraindre le dominant mais ne doit en aucun cas le juger et toujours respecter ses choix lorsqu’il ne souhaite pas continuer les expérimentations.

5- Un dominant inspire le respect, mais jamais la peur. Le respect exige la sérénité et la sérénité exige de l’humilité.

Le dominé tout toujours pouvoir se sentir en sécurité. Il explore sa sensibilité et ses limites face à la douleur tout en sachant qu’il doit pouvoir en permanence compter sur la personne qui l’accompagne.

Elle doit être une présence qui le rassure et non un élément d’anxiété.

6- Un dominant reçoit mais ne prend jamais. Recevoir acquiert de savoir donner et le don exige de l’humilité.

Le dominant doit toujours s’assurer d’obtenir le consentement du dominé avant d’entreprendre une action. Un langage codé peut être mis en place entre les deux partenaires pour simplifier la chose.

7- Un dominant complète mais ne tente jamais de changer. Pour compléter, il faut être capable de voir ce qui est là, non ce qui manque et cela exige de l’humilité.

Les expériences et scénarios envisagés doivent faire office d’une discussion préalable. Le dominant ne doit pas improviser à l’arrache des choses dont ils n’étaient pas question jusqu’alors.

Les 7 piliers de la dominance permettent de mettre en exergue les principes fondamentaux qui définissent le BDSM.

La sécurité avant tout

BDSM : securite

Une partie de jeu BDSM peut très vite tourner au vinaigre si l’on n’est pas suffisamment documenté ou que l’on ne prend pas assez de précaution.

Si vous sortez faire un tour de vélo, le casque est devenu obligatoire pour se protéger. Si vous sortez en voiture, vous devez mettre votre ceinture de sécurité. Le but est de préserver son corps face à de potentiels dangers.

Il en va de même pour l'activité BDSM qui, avec des accessoires mal maitrisés peut être dangereux.

Le but n’est donc pas d’utiliser tout l’attirail qu’on a sous la main, de vouloir à tout prix dépasser ses limites et explorer la douleur mais avant tout de bien penser à la sécurité et d’anticiper :

  • comment ne pas me retrouver coincé(e) si je pratique seul(e) ?

  • comment éviter un dégât irréparable sur mon corps ?

  • comment éviter un dérapage dû à l’environnement, aux accessoires ou à mon partenaire ?


Par exemple, si vous utilisez des bougies, n’y allez pas comme des bourrins. La cire chaude de certaines bougies peut être coulée sur les sei*ns ou pectoraux pour une brûlure superficielle et faire monter la température et l’excitation d’un cran.

En revanche, on ne crame pas les se*ins au briquet… Cela entraîne des conséquences qui sont irrécupérables.

Le consentement mutuel

Rappelez vous, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. C’est particulièrement vrai dans l’univers BDSM. Ce n’est pas parce que vous avez des fantasmes inassouvis ou une forte adaptation à la douleur qu’il faut les imposer à votre partenaire !

Chacun a des limites et des attentes différentes qu’il faut respecter. Dans le cas contraire, vous vous exposez à des poursuites pour harcèlement voire de v*iol…

Si votre partenaire par exemple refuse catégoriquement le BDSM an*al ou le BDSM har*dcore, n’en profitez surtout pas une fois qu’il est attaché pour ne pas tenir compte de ses envies ou vous vous exposez à de graves représailles.

Il convient donc en amont de l’acte physique de prendre du temps pour communiquer entre partenaires sur les attentes et les souhaits de chacun.

C’est notamment à ce moment-là que vous allez pouvoir convenir de codes pour stopper ou approfondir certaines expériences. Par exemple, si votre partenaire siffle, cela peut vouloir dire que l’acte est trop douloureux et qu’il faut le stopper immédiatement.

À contrario, si votre partenaire sort sa langue, cela peut vouloir dire qu’il cherche à aller plus loin. À vous de trouver vos propres codes qui ne laissent pas de place à l'ambiguïté !

Les pratiques BDSM méconnues ou moins traditionnelles

Un des principes fondamentaux de l’univers BDSM est la relation dominant et soumis qu’il existe entre les 2 (ou plus) partenaires. L’un va se soumettre (soumis) alors que l’autre va dominer (dominant).

Les deux rôles ne sont pas exclusifs. Lorsque vous commencez une activité BDSM, vous pouvez très bien échanger les rôles en cours de route. Il est possible de conditionner les rôles en fonction d’éléments extérieurs.

Vous pouvez par exemple vous munir d’un dé et celui qui fait le plus gros score sera généralement le dominant. Autre variante, les échecs BDSM. À chaque fois qu’un joueur se fait manger une pièce, il doit subir un châtiment.

La dynamique de pouvoir et de soumission offre des possibilités de scénario quasi sans limite. Vous pouvez tantôt jouer le rôle d’un policier et d’un prisonnier, celui d’une maitresse et son élève, celui d’un patron et sa secrétaire, celui du médecin et sa patiente.

Vous pouvez même aller jusqu’à casser les codes. Pourquoi l’homme ne se déguiserait pas en maitresse et se faire pénétrer en an*al via g*ode ceinture par son élève ? Pourquoi la femme ne serait-elle pas la patronne et l’homme la secrétaire soumise ?

À condition d’en discuter préalablement et de se mettre d’accord sur les limites de chacun, vous pouvez même explorer des scénarios plus trashs comme le k*dnapping, le v*iol, ou un des partenaires qui n’est même plus humain mais un animal qui doit obéir au doigt et à l’oeil.

On retrouve parfois également de la soumission très poussée avec le soumis qui va jusqu’à se faire ur*iner dessus. À vous de tester et de voir où sont vos limites et où vous prenez un maximum de plaisir.

La créativité et l’expérimentation

Si l’univers BDSM est un des plus plébiscités en matière de plaisir coquin, c’est justement pour ce point là : la créativité et l’expérimentation.

Nous en avons parlé plus haut, il y a des scénarios infinis à essayer. Tout ce dont vous avez besoin c’est d’un peu d’imagination. Si vous en manquez, il vous suffit d’aller consulter quelques sites pour adultes et de visionner quelques vidéos pour en avoir à revendre !

Mais l’expérimentation ne s’arrête pas au scénario. L’univers BDSM est extrêmement riche en accessoires et tenues en tout genre. Masques, cagoules, martinets, paddle, chaise de tortu*re, cordes et suspensions par exemple, permettent de pimenter considérablement vos parties BDSM et de sortir des sentiers battus.

Là encore, il y en a pour tous les goûts. Les moins téméraires peuvent se limiter aux glaçons, menottes, masques. Alors que les plus curieux peuvent s’essayer au shibari, faire l’acquisition d’une chaise BDSM ou de facesitting ou d’une balançoire de bondage.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur l’univers et les principes du BDSM, nous vous conseillons de vous inscrire sur notre site libertin.

Pour l’apprentissage d'activités coquines comme pour tout autre domaine, il y a un temps pour la théorie et un temps pour la pratique. La communauté libertine fait partie des plus expérimentées pour vous initier à de nouveaux plaisirs.

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