Si Richard von Krafft-Ebing (considéré comme le père de la s*xologie, psychiatre
germano-autrichien du 19e siècle) a mis le mot de sadisme et masochisme sur les pratiques
s*xuelles que l’on connaît, ce n’est en revanche pas lui qui a créé ce courant qui existe
depuis de nombreux siècles.
Tout au long de l’ère moderne, la littérature et des témoignages font référence à des
pratiques BDSM lors des actes s*xuels. En voici quelques exemples :
Au fur et à mesure des siècles, les pratiques BDSM se sont diversifiées et comme les
recettes culinaires ont émergé aux quatre coins du globe avec des accessoires et scénarios
totalement distincts.
Au 18e siècle, avec le déclin de l'Église catholique, les pratiques BDSM ont
gagné une plus grande place dans la vie s*xuelle. Les bordels et maisons closes ont
fait leur apparition notamment en Angleterre où jusqu’au roi on s’adonnait volontiers
à la pratique.
Des traités ont commencé à voir le jour comme sur l’usage de la flagellation
afin d’éviter les dérives et que cela reste un plaisir, excitant.
C’est sur ces dernières décennies que le BDSM a connu une démocratisation et un envol
considérable. Des personnalités emblématiques comme le marquis de Sade et Leopold
von Sacher-Masoch ont contribué à populariser certaines pratiques et à influencer
l’intégration du BDSM dans la littérature et l’art.
Pendant longtemps le BDSM, méconnu, a été mal compris et stigmatisé, présenté
comme une pratique douteuse appartenant à un groupe divergeant.
Dans les années 1950-60,
les premiers lieux dédiés au BDSM ont vu le jour avec des maisons d’hôtes ou des donjons par exemple.
Ils ont fortement contribué à l’évolution des mentalités car ils ont offert un cadre rassurant
avec la diffusion d’information pour explorer la s*xualité en toute sécurité.
Durant les mêmes années, on a assisté au développement de la communauté gay
ainsi que de celle des motards. Les deux ont beaucoup utilisé le cuir comme symbole
de la masculinité et rapidement des accessoires s*xuels y ont été associés pour souligner
la masculinité.
Des mannequins célèbres comme Bettie Page (dont on peut encore trouver
de nombreux clichés bdsm et fétichiste sur le web) ont fortement contribué à populariser
cet art durant ces décennies. D’autres personnalités ont contribué à l’émergence indirecte
du BDSM comme le célèbre peintre Salvatore Dali qui a proposé de nombreuses créations
avec des accessoires de t*rtures s*xuelles sur des corps féminins.
Les années 70’ et la libération s*xuelle ont permis de développer davantage la pratique.
Les clubs libertins se sont multipliés permettant ainsi à chacun de trouver plus facilement
des partenaires et de s’adonner à des pratiques moins traditionnelles.
Avec l’avènement d’internet dans les années 1990, la communauté BDSM s’est fortement développée.
Les communautés en ligne ont permis aux personnes intéressées de s’informer de manière
objective sur la pratique sans être influencées par les médias.
Il existe aujourd’hui
pléthore de sites web dédiés au sujet avec la possibilité de partager des informations,
de participer à des discussions, de se renseigner sur le consentement et la sécurité ou
bien encore, de se mettre en quête de partenaires.
Bien que le BDSM, comme d’autres pratiques, soit encore entouré de stéréotypes
et de préjugés, il a gagné au fil de ces dernières décennies en reconnaissance et en acceptation.
Il existe aujourd’hui des communautés locales, des événements, des ateliers qui facilitent
l’échange d’informations, l’apprentissage et la construction de relations dans un cadre sûr et consensuel.
L’acceptation d’un phénomène de société passe souvent par des prises de position et de paroles de célébrités. On le remarque aujourd’hui avec de nombreux témoignages réalisés en faveur de la communauté gay ou pour lutter contre le racisme. Des grands noms ont contribué à faire accepter le BDSM et à éviter sa stigmatisation.
Dernièrement Emma Watson par exemple a déclaré :
“Je suis légèrement devenue fascinée par la culture Kinky, car les personnes
qui la pratiquent sont celles qui communiquent le mieux. Elles savent tout sur le consentement.
Elles gèrent totalement cette notion car elles sont obligées de l’avoir. Nous pourrions
tous nous en servir comme modèles, ce sont des modèles qui aident vraiment.”
Elle a ainsi fait référence à la culture Kinky, également connue sous le nom
de s*xualité tordue qui désigne la communauté de personnes ayant des pratiques s*xuelles
qui sortent de l’ordinaire dont le BDSM fait partie.
Elle met ainsi en lumière le gros
travail de la communauté pour que les pratiques s*xuelles moins traditionnelles se fassent
dans les règles et respects de chacun et vante les mérites de cette communauté dont
la réelle image est bien loin de celle rapportée par certains.
Des littéraires qui ont écrit sur le sujet se sont infiltrés incognito dans
des donjons et autres lieux dédiés au BDSM afin de se frotter de près à la communauté.
Plusieurs se sont dits ravis du respect témoigné et de la mise en confiance pour j*uir
de plaisirs méconnus en toute sécurité.
Au cours des dernières décennies, il y a eu une destigmatisation progressive
de la communauté BDSM, un nombre croissant de personnes curieuses franchissant le pas
yant pu témoigner en faveur de cette pratique.
Les préjugés associés ont commencé à
diminuer et aujourd’hui la communauté BDSM bat son plein. À titre informatif, aujourd’hui
en France, plus de 110 000 personnes recherchent mensuellement “BDSM” dans Google,
c’est dire l’engouement qu’à pris cet art ces dernières années.
À cela s'ajoutent de
nombreuses requêtes de longue traine, c’est-à-dire des recherches contenant le terme BDSM
+ d’autres termes ensuite. Par exemple, il y a plus de 8000 personnes en France qui
recherchent “Test BDSM” tous les mois et qui sont donc intéressés par l’idée de tester
la pratique.
Les communautés BDSM ont fait un gros effort pour fournir des informations
précises, partager des expériences, discuter des questions de sécurité afin que tout
le monde comprenne que la pratique est régie par des règles strictes pour assurer la
sécurité et les envies de tous dans le respect le plus total. Dans l’univers BDSM,
on parle notamment d’un contrat de confiance engageant les différents partenaires.
Les recherches scientifiques autour de la s*xualité se multiplient ces dernières années. On connaît bien mieux le corps humain et les manipulations qui le stimulent pour lui donner du plaisir, tant chez les hommes que chez les femmes.
Pour preuve, on a longtemps affirmé que l’*rgasme de la femme était v*ginal au lieu d’être cl*toridien. Les s*xtoys étaient alors tous en forme ph*llique pendant des décennies, ce n’est que très récemment que les nouvelles générations de s*xtoys sont arrivées et ont davantage permis de stimuler le clit*ris.
Il en va de même pour les accessoires BDSM, différents types de martinets, menottes et autres gadgets sont en permanente évolution pour continuer d’explorer de nouveaux plaisirs.
La communauté BDSM elle aussi évolue de manière constante et cherche à éduquer et sensibiliser pour que chaque expérience soit une réussite.
Il est important de noter que si la communauté BDSM n’a jamais été aussi bien intégrée dans certains endroits, ce n’est pas le cas de tous. En dehors de certains pays occidentaux, ce genre de pratique est encore interdit ou mal perçu voire mal pratiqué et synonyme de dérives.
Le BDSM reste une pratique qui nécessite une communication claire et établie dès le départ, une négociation et un respect total des limites de chacun ainsi qu’une vigilance et réactivité à toute épreuve. La sécurité et le bien-être de tous les participants restent les priorités essentielles car ne l’oublions pas, à la base le BDSM est là pour procurer du plaisir.
Avec la multiplication d'œuvres culturelles et des adaptations cinématographiques de films comme Fifty Shades of Grey, il n’est pas impossible que les plus beaux jours du BDSM soient encore devant lui !
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