Les frontières légales du voyeurisme en France

Le voyeurisme est un fantasme (et même une paraphilie) qui attire depuis les françaises et les français depuis de nombreuses années. Néanmoins, lorsque cette pratique n’est pas effectuée dans un cadre contrôlé et sans le consentement d’autrui, elle est formellement interdite, et même répréhensible...
Le voyeurisme est l’une de ces pratiques qui peuvent rapidement osciller entre le légal et l’illégal, suivant la manière dont il est pratiqué.
Tout d’abord, on peut définir simplement un voyeur comme une personne qui prend du plaisir à regarder une personne dans son plus simple appareil, ou en train de faire un acte sexuel sans que celle-ci ne soit au courant qu’elle est observée.
Le voyeur apprécie transgresser l’interdit, et il est beaucoup plus excité lorsqu’il observe une scène qu’il n’est pas supposé observer : rapport sexuel, masturbation, personne qui se déshabille, personnes nues ou partiellement nues sur une plage, ...
Certaines personnes apprécient également prendre des vidéos ou des photos de ces instants.
La légalité ou non du voyeurisme en France tient au fait que la personne observée doit être consentante.
Ainsi, les exhibitionnistes sont les partenaires idéaux des voyeurs, dans la mesure où ces derniers apprécient tout particulièrement d’être observés en plein ébat, ou simplement lorsqu’ils sont nus. Une aubaine pour amateurs de voyeuristes, qui ne demandent qu’à surprendre une telle scène !
Si le voyeurisme peut ainsi se pratiquer dans un cadre parfaitement légal et consentant (comme nous le verrons plus tard, avec quelques exemples), la loi prévoit son lot de sanctions pour ceux qui ne la respecteraient pas.
Dans cet article, nous allons donc nous pencher sur ce point, et apporter quelques réponses à vos questions...