L’histoire d’un couple ordinaire
Marie raconte :
“Tom et moi étions ensemble depuis 3 ans, et vivions ensemble quasiment depuis le début de notre relation. A cette époque, j’avais 28 ans, et lui 29. Notre vie était assez tranquille : on habitait dans une ville moyenne de province, et notre vie en semaine se résumait au métro-boulot-dodo, comme la plupart des couples de jeunes actifs.
Le week-end, on adorait sortir : que ce soit chez des amis, en boîte ou pour aller de bar en bar, on se devait d’évacuer le stress de la semaine. On voulait juste profiter à fond : on avait tous les deux fait d’assez longues études, et, maintenant qu’on gagnait assez bien notre vie, pas question de s’enfermer lors de nos moments de liberté.
On dit souvent que l’amour dure 3 ans, mais, jusqu’à ce moment, il n’y avait pas le moindre nuage à l’horizon concernant notre relation : on continuait à beaucoup se plaire, à aller en date ensemble, à passer de bons moments… et à faire l’amour de manière régulière.
Avant Tom, je n’avais jamais été dans une relation si longue : mon expérience se limitait à quelques flirts et à quelques amourettes, avec bien sûr un ou deux plans cul trouvés sur Tinder.
D’ailleurs, c’était comme ça que notre relation avait commencée : on avait parlé via cette application, on était allé boire un café ensemble, et, comme le courant passait bien, il m’avait invité chez lui “pour caresser son chat” (je lui avais dit que j’adorais les chats)... sans commentaire !
Je vous laisse imaginer comment ça s’était terminé ce jour-là !”
L’arrivée du désir
Tom raconte :
“C’était aussi une première pour moi, ce genre de relation longue. A la différence de Marie, j’étais un gros adepte des coups d’un soir et des sexfriends : comme on en avait rapidement parlé, j’avais eu des aventures assez nombreuses avant elle, mais rien de sérieux.
Je pense que c’est cette nostalgie qui m’a fait un peu me questionner, à un moment donné. A l’approche de la trentaine, je me suis dit “Ça y est : ça devient sérieux avec Marie, mais est-ce que tu es sûr que c’est ce que tu veux ?”.
En fait, je crois que l’idée de coucher avec une seule femme pour le reste de ma vie m’a un peu fait peur. J’avais de plus en plus envie d’ailleurs, d’autres femmes...
Mais, d’un autre côté, j’étais toujours super bien avec Marie. On passait de super moments ensemble, on a toujours fait l’amour super bien, j’appréciais d’être avec elle.
Du coup, je me suis renseigné sur plusieurs pratiques libertines, et j’ai rapidement compris que ce n’était pas pour moi. Je n’avais pas envie d’avoir une étiquette, et je ne me retrouvais pas dans les récits que je pouvais lire sur Internet.
Et puis, un jour, je suis tombé sur le triolisme. Pour moi, c’était vraiment un fantasme de film porno, le genre de trucs sur lequel je pouvais m’exciter, mais qui ne me semblait pas du tout concret. Finalement, j’ai découvert que beaucoup de couples sautaient le pas, et prenaient du plaisir à deux.
Ça m’a donné une idée… et j’ai décidé d’en parler à Marie”
Marie raconte :
“Je me souviens, c’était un vendredi soir. Tom avait préparé un bon petit repas, et on venait de finir de manger. Bon, on avait aussi quasiment terminé la bouteille de vin rouge, qu’on avait entamée au début du repas...
Il se met à me demander si j’ai déjà eu du désir pour un autre homme que lui. Sur le coup, je trouve ça bizarre, et, avant même qu’il me réponde, il me dit que lui, oui. Il a déjà eu envie d’une autre femme, et ça lui arrive de plus en plus.
A ce moment-là, il doit me voir me décomposer, parce qu’il ajoute très rapidement qu’il m’aime toujours autant, et qu’il se voit toujours avec moi sur la durée, que ça n’a rien à voir avec ses sentiments. Je me demande où il veut en venir...
Il me dit qu’il a des envies d’ailleurs, mais qu’il en a envie avec moi. Il veut que je participe : en d’autres termes, il se verrait bien faire l’amour avec une autre femme et moi, en même temps.
Et là… j’éclate de rire. Il ne peut pas être sérieux ! Sauf que mon chéri me regarde, et me fait un sourire que je connais bien. En fait, si, il est sérieux… et, l’alcool aidant, l’idée m’excite.
Je lui dis “Avec deux femmes ? Et si moi je veux deux hommes ?” et puis on se met à rire ensemble.”
Sauter le pas
Marie raconte :
“On en discute plus sérieusement, à tête reposée, plusieurs fois. Je comprends son désir. Il a tout fait pour que je comprenne que ça n’a rien à voir avec moi, mon corps ou nos rapports sexuels. C’est un fantasme qu’il souhaite réaliser, et, plus on en parle, plus ça me donne envie moi aussi.
On décide de sauter le pas, ensemble, avec l’une de mes amies, Manon. C’est une fille franco-japonaise de mon âge, avec qui on a déjà fait pas mal de soirées. Elle est célibataire, et plutôt ouverte et coquine côté sexe.
Elle m’avait déjà raconté quelques-unes de ses histoires avec ses plans cul réguliers, et m’avait même avoué avoir déjà eu une expérience de triolisme en Erasmus, avec deux hommes...
On valide tous les deux le profil : Tom me dit même qu’il a toujours été un peu attiré par Manon. Je dois dire que même pour moi, habituellement peu attirée par les filles, je la trouve plutôt sexy, avec son regard coquin, ses seins et ses belles formes...
On prévoit une soirée, deux semaines plus tard, chez nous, avec quelques potes. Manon habite assez loin, on lui propose de rester dormir après la soirée, et elle accepte. Il n’y a plus qu’à...”
Tom raconte :
“Je me souviens qu’on était assez stressé avant que nos amis arrivent : on avait un peu peur que la soirée se termine et que Manon refuse le trio, qu’elle ait trop bu pour qu’on puisse lui demander quoi que ce soit, ou qu’on ne se sente pas prêts.
Finalement, on se dit qu’on verra bien, et qu’on doit profiter de la soirée.
Tout se passe bien, on joue à quelques jeux, on boit quelques verres, tout le monde commence un peu à s’enivrer. A un moment, dans la soirée, je vois que Marie est très proche de Manon, très tactile. Ça m’excite beaucoup, et je me languis que les invités rentrent chez eux...
Vers 3h00 du matin, on n’est plus que tous les trois. On est un peu éméchés, mais rien de bien méchant. Marie et Manon sont sur le canapé, à rigoler toutes les deux. Ma femme a une main assez haut sur sa cuisse, et elle est toujours aussi proche. Je viens les rejoindre, et me mets à côté de Marie, qui se met à m’embrasser de manière très érotique, avec sa langue, sans ôter sa main des cuisses de son amie...”
Un bon moment
Marie raconte :
“Je pense qu’à ce moment-là, Manon a bien compris. Après avoir embrassé Tom, je me retourne vers elle, et je vois du désir dans ses yeux et son regard. Je m’approche pour l’embrasser à son tour. Je ne me reconnais pas : je n’ai jamais été aussi coquine, d’habitude !
Comme la température monte, et qu’on a tous l’air très excités, je lui demande si elle veut nous accompagner dans notre lit. Elle regarde Tom, puis moi, sourit, et m’embrasse à nouveau.
Je vous passe les détails de l’histoire, mais on passe une nuit assez folle, entre passion et orgasme. Je ne pensais pas aimer autant l’expérience : c’est assez fou comme un trio peut être érotique et donner du plaisir, quand il est fait avec des personnes qu’on aime, qu’on apprécie, et avec qui le courant passe bien.”
Tom raconte :
“J’étais sur un nuage ! Faire l’amour avec deux femmes aussi belles, c’était une première expérience vraiment incroyable. En plus, j’étais super heureux de voir que ma femme avait l’air de passer un aussi bon moment que moi.
Comme elles se connaissaient bien avec Manon, l’alchimie était parfaite. En plus, elles s’étaient beaucoup rapprochées tout au long de la soirée.
Bref, on va se coucher très tard, et on s’endort tous les trois dans le même lit.
Je me souviens du lendemain : on se réveille après midi, j’ai la main sur les seins de Marie, et le cul de Manon contre moi. On discute de la soirée (et surtout de la fin de la soirée) tous ensemble quelques minutes, puis je prépare un petit déjeuner pour tous les trois.
Moi qui avait peur que le moment soit gênant, pas du tout ! On a tous apprécié l’expérience, et on se rappelle des bons moments en buvant un café. Manon passe un moment de la journée avec nous, avant de rentrer chez elle...”